SON manuscrit - La mise en page

 Maintenant que les grandes lignes de votre histoire sont décidées,
reste à présenter cette dernière.
Auprès d'un éditeur, le visuel est un point aussi essentiel que
le contenu de votre livre.
Beaucoup de choix sont à faire.
Cependant, ils ne sont pas définitifs et
pourront être modifiés en cours de frappe
ou au point final de votre manuscrit.

Premier choix 
Les limites de texte.
 Ne gardez pas celles prédéfinies sur
votre logiciel "word", "office", etc.
Les formats de livre variant d'une édition à l'autre,
prenez un des romans que vous avez dans votre bibliothèque.
Mesurez sa largeur et hauteur.
Puis retirez à ces mesures 2 cms sur les 4 côtés.
Vous venez de calculer les frontières de votre écrit sur une page
que vous garderez en format A4.
Vous pourrez retrouver plus de détails sur cette astuce et 
sa mise en pratique dans mes prochains articles.
 
Second choix
 La police.
Surtout ne pas s'amuser à choisir un caractère délié.
Oui, c'est beau cette façon d'écrire d'antan.
Hélas, la majorité de ces polices fatiguent les yeux
et le cerveau à leur lecture.
Rappelez-vous qu'au moins quatre personnes
doivent se coller à un écran pour lire vos lignes.
Des lignes devant être traduites au premier visuel.
Donc, privilégiez ce qu'on appelle des polices bâtons.
La plus commune, c'est "Times new roman".
Mais vous en avez bien d'autres.
Pour ma part, j'ai utilisé, dans mes premiers romans,
"Book antiqua".
Toutefois, dorénavant, j'apprécie "Andalus".
Sachez, tout de même, que certaines maisons
vous obligeront à leur envoyer votre ouvrage avec
telle ou telle police à telle hauteur et tel interlignage.
Ce qui fait que, la plupart du temps,
vous devrez revoir toute votre mise en page.
Mais, en attendant, pour la frappe, privilégiez la police qui vous plaît.
Autant se faire plaisir.


Troisième choix
La conjugaison.
Il est très difficile, pour moi, de vous dire laquelle employer.
C'est à vous de choisir qu'elle est celle que vous préférez.
À mes deux premiers romans, j'ai écrit en passé simple et imparfait.
Ce sont des conjugaisons classiques que l'on retrouve sous la plume d'une multitude d'auteurs.
Au troisième, j'ai privilégié le présent.
Pourquoi ?
Cela confère plus d'impact aux moments vécus.
Cliquez sur cet exemple flagrant dans "Distinctives".
Je suis d'ailleurs en train de remettre mon tout premier livre, "Références manga",
au goût du jour pour une nouvelle édition à venir.
Et cela lui donne encore plus de punch, de vivant.

Quatrième choix
La mise en page en elle-même.
Ce choix, aussi, est personnel.
Mais les questions primaires à se poser sont :
À combien de lignes, par rapport au haut de la limite du texte,
commencera chaque chapitre ?
Y aura-t-il un titre ou autre pour personnaliser ces derniers ?
Faut-il décaler chaque première ligne d'un paragraphe ?
Là aussi, faites-vous plaisir tant que vous en avez la liberté,
car un éditeur pourra tout chambouler.
Toutefois, comme je vous l'ai précisé plus haut,
à la présentation d'un manuscrit,
le premier visuel est tout aussi important que le contenu.
C'est le petit plus qui fera que le premier lecteur,
de la maison d'édition, prendra la peine de jeter un œil à votre récit.
Raison de plus pour ne bâcler votre mise en page.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire